A la fin du XIXe siècle, Aurélie renonce pour un temps à ses études suite à un revers de fortune de son père, garde forestier. Elle part travailler dans une filature sans perdre espoir.
Après le remariage de leur mère, Louis et sa soeur Pascaline s'enfuient et sont recueillis par Antoine et Marthe, métayers du mas de la Sarrasine qui s'activent avec passion autour des vignes et du ver à soie.
Face à son miroir, à quelques heures d'une fête qui réunit amis, famille et compagnons de route, Amélie Rouvière revoit les moments forts qui ont jalonné sa longue existence, défilent son métier d'institutrice, ses deux époux, son rôle de mère comblée, la guerre ou la perte de sa fille Laurette
Née d'une fille-mère rejetée par tous, Blanche a malgré tout eu de la chance dans son malheur. Le prêtre qui les a recueillies lui a appris à lire et à écrire, un bien précieux et rare pour une jeune fille pauvre. Ce savoir, Blanche entend bien le transmettre à ses enfants, Aubin et Adélie, quitte à le faire en cachette de son mari, Lazare, paysan rustre et avare qui ne voit pas d'utilité à l'éducation. Leur vie de dur labeur s'écoule au rythme des saisons et des allers-retours à la rivière pour transporter l'eau
Cévennes, XVIIe siècle. Elias de Villette est un gentilhomme dont la famille tire ses revenus d’une verrerie. Il refuse catégoriquement de légitimer François, son seul fils, naturel, fruit d'une union avec une servante, qu'il considère comme un bâtard. Seul le talent du jeune François parviendra à remettre en question les certitudes d'Elias et à bouleverser l'ordre des choses.
À 88 ans, Auguste-César Roustan des Fontanilles s’interdit de mourir avant d’avoir choisi celui ou celle qui héritera de la Bâtie Neuve, la filature de soie à laquelle il a voué sa vie. Le vieil homme déroule le fil de ses souvenirs, une existence jalonnée de drames familiaux. Un nom s’impose… L’héritier que personne n’attend et qui devra faire face à bien des hostilités pour faire perdurer le prestige de l’entreprise familiale.